Les Beatles forment un groupe de quatre membres dont l'un d'entre eux, selon la légende -mais tout culte est entouré d'une bonne part de légendes et mystères sinon ce n'en est pas un-, aurait déclaré être plus grand que Jésus. Et pas en taille hein, car personne n'avait alors de mètre sous la main pour vérifier. Scandale chez les Chrétiens ! (les autres s'en foutaient pas mal) qui propulsa direct les Beatles au panthéon des divinités post-modernes.
Depuis, très peu d'êtres humains sur Terre restent indifférents ou ignares envers les Beatles. Bref, tout le monde ou presque les connaît et peut chanter leurs litanies, qu'ils croient en ces divinités ou non (comme une prière chrétienne en somme : quel terrien occidental ne peut réciter le début de Je vous salue Marie ou un petit Pater Noster en latin?).
Mais au-delà de cela, les Beatles possèdent toutes les caractéristiques des déités. Ils sont quatre membres, Paul, John, George et Ringo, un peu comme les quatre Évangélistes chrétiens, Paul, Jean, Marc et Mathieu (à chaque groupes ses prénoms pourris). Ils ont également commencé jeunes, comme Jésus ou encore Boudha. Enfin, tout le monde les aime bien, ils ont beaucoup voyagé en récitant leurs bonnes paroles et ont disparu au sommet de leur carrière (comme Jésus ou Boudha qui, pour rappel, n'ont pas sautés d'une falaise de marbre (comment ça l'auteur pourrait varier les religions citées?)).
Les Beatles, comment les reconnaître ? Car oui, ils sont quatre et, comme pour tout, les humains ont des préférences, y compris en matière de divinités. Or, il faut bien les différencier pour pouvoir leur adresser prières, offrandes de fleurs, fumée qui rendra stone ou petites culottes lorsqu'ils se produisaient sur scène. Oui, à l'instar de d'autres dieux que nous ne re-citerons pas, les Beatles ont fait de nombreuses apparitions publiques. Mais payantes.
Comment donc les reconnaître, c'est bien simple : Paul, c'est le brun ; George, c'est l'autre brun ; Ringo, le troisième brun ; John, le brun qui porte des lunettes sur certaines photos. Facile.
La grande particularité des Beatles et qu'ils écrivaient eux-même leurs propres prières et autres hymnes pour faire passer leur message. Message prônant l'amour, le bonheur, les trips au LSD, qui, notamment par ces thèmes, ressemblait à celui de Jésus. A croire que les Beatles lui ont piqué pas mal de choses à celui-là !
Penchons-nous (à genoux et devant l'Autel) devant quelques-unes de ces chansons :
Help ! est, bien entendu et comme son nom l'indique, une prière d'appel à l'aide ;
I've seen a face aborde sans conteste une apparition religieuse, similaire à l'un des nombreux miracles connus dans la Chrétienté ;
All you need is love vante l'amour dans un message fort (pensez donc à baisser le son!) ;
Carry that weight, n'est autre qu'une litanie sur le repentir ;
Yellow Submarine, quant à elle, traite du temple dans lequel vivent les quatre divinités. Chacun ses goûts en matière de déco.
Mais pourquoi Diable se pencher sur des divinités anglo-saxonnes alors que nous traitons principalement de la culture française ? Pour plusieurs raisons.
Qu'il faut détailler ? Ah bien, bien.
Tout d'abord donc, l'époque post-moderne est celle de la mondialisation, où personne dans le monde n'est en manque d'informations sur ce qui se passe à Shijiazhuang, ville chinoise de la province du Hebel où il ne se passe pas plus de choses qu'ailleurs. Ainsi, les humains se partagent tout, de leurs brosses à dent (pas au sens propre, ce ne serait pas hygiénique, n'est-ce pas Jude ? -c'est mon colocataire) aux divinités.
Puis les Beatles sont des déités importantes ! Déjà car elles ne sont pas (toutes) mortes et surtout elles sont proches de chez nous (nous en France. D'ailleurs, All you need is love est presque une déclaration à notre beau pays. Entendez-la dans nos campagnes !). Ce qui fait toujours moins loin comme pèlerinage que la Judée (qu'il faut en premier lieu placer correctement sur une carte) ou l'Inde (d'autant qu'il est plus simple de faire venir l'Inde à vous avec des produits Made in India. Ce que les Beatles ne devaient pas savoir, ayant eux-même effectué un séjour dans cette lointaine contrée).
Enfin, les Beatles sont des divinités post-modernes plus intéressantes que celles françaises. Qui a envie d'entendre (encore!) parler de Depardieu (si si, c'est un dieu : c'est écrit dans son nom!), dont on ne sait plus très bien s'il est une déité chrétienne, orthodoxe ou Belge...
Hey Jude ! loués soient les Beatles ! (mais pas trop chers, t'as le loyer à payer. Don't make it bad.)
Penchons-nous (à genoux et devant l'Autel) devant quelques-unes de ces chansons :
Help ! est, bien entendu et comme son nom l'indique, une prière d'appel à l'aide ;
I've seen a face aborde sans conteste une apparition religieuse, similaire à l'un des nombreux miracles connus dans la Chrétienté ;
All you need is love vante l'amour dans un message fort (pensez donc à baisser le son!) ;
Carry that weight, n'est autre qu'une litanie sur le repentir ;
Yellow Submarine, quant à elle, traite du temple dans lequel vivent les quatre divinités. Chacun ses goûts en matière de déco.
Mais pourquoi Diable se pencher sur des divinités anglo-saxonnes alors que nous traitons principalement de la culture française ? Pour plusieurs raisons.
Qu'il faut détailler ? Ah bien, bien.
Tout d'abord donc, l'époque post-moderne est celle de la mondialisation, où personne dans le monde n'est en manque d'informations sur ce qui se passe à Shijiazhuang, ville chinoise de la province du Hebel où il ne se passe pas plus de choses qu'ailleurs. Ainsi, les humains se partagent tout, de leurs brosses à dent (pas au sens propre, ce ne serait pas hygiénique, n'est-ce pas Jude ? -c'est mon colocataire) aux divinités.
Puis les Beatles sont des déités importantes ! Déjà car elles ne sont pas (toutes) mortes et surtout elles sont proches de chez nous (nous en France. D'ailleurs, All you need is love est presque une déclaration à notre beau pays. Entendez-la dans nos campagnes !). Ce qui fait toujours moins loin comme pèlerinage que la Judée (qu'il faut en premier lieu placer correctement sur une carte) ou l'Inde (d'autant qu'il est plus simple de faire venir l'Inde à vous avec des produits Made in India. Ce que les Beatles ne devaient pas savoir, ayant eux-même effectué un séjour dans cette lointaine contrée).
Enfin, les Beatles sont des divinités post-modernes plus intéressantes que celles françaises. Qui a envie d'entendre (encore!) parler de Depardieu (si si, c'est un dieu : c'est écrit dans son nom!), dont on ne sait plus très bien s'il est une déité chrétienne, orthodoxe ou Belge...
Hey Jude ! loués soient les Beatles ! (mais pas trop chers, t'as le loyer à payer. Don't make it bad.)
Mad
Mars 2014.
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